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   Au cœur d’enjeux économiques, politiques et écologiques, la surexploitation consumériste de la matière me fait réfléchir au processus de création de nos infrastructures ou de nos outils (électroniques notamment). 

Ces ressources, à la suite d’extraction, de transport et de transformation divers nous laissent un paysage altéré, érodé par l’ère du numérique - une érosion algorithmique (pour citer Jacques Perconte).

Mon approche sensible, artistique, se nourrit du plaisir de voir, de faire. Mes références scientifiques m’amènent à avancer de façon empirique, d’expérimenter et de me laisser guider par la sérendipité.

Mes travaux, dans des atmosphères contemplatives, immersives invitent le spectateur à entrer dans des formes marquées par nos enjeux contemporains autour du paysage, du temps, de la matière (minérale, végétale, eau) & du numérique.

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    Ma pratique artistique se veut pluridisciplinaire ; photographie, vidéo, son, installation, peinture, dessin & volume. Je croise ces médias pour former des hybrides aux frontières de chacun des médium.

    Je m’interroge sur le concept de Nature mis en opposition à la Culture selon Philippe Descola, et mis en opposition à l’Artefact (objets artificiels) selon Jacques Monod.
 
En effet, l’Artificiel est propre aux activités humaines et il semble que dans notre société thermo-industrielle, l’Artificialisation du réel soit poussée à son paroxysme, jusqu’à nos sols ou nos ciels, à travers des solutions technologiques.

Par rapport à cela, je me questionne sur la transformation du paysage, et des environnements naturels au profit d’environnements artificiels - virtuels, numériques.

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